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Si la charcuterie, les conserves de viande et de légumes, les olives, les sauces soja, les cornichons et les eaux de Vichy restent déconseillés en raison de leur haute teneur en sodium, le régime du cardiaque n’est plus une punition qui l’exclut de partager ses repas avec sa famille ou ses amis. “ Il est autant insupportable d’isoler le ou la malade de table, que d’obliger tout le monde à mal manger pour lui tenir compagnie. J’ai toujours eu comme habitude de préparer les mêmes plats pour tous, tout s’articulant autour du “ cas ”, affirme Catherine Descargues, auteur de La gastronomie des cardiaques (Presses du Chatelet). Quelques recommandations sont simplement à respecter si l’on compte un cardiaque à sa table : exclure le beurre cuit, éviter sucre, farine et graisse si la personne doit surveiller son poids, ou réduire les œufs s’ils lui sont déconseillés. Quant au sel, c’est encore ce qui pose le moins de problème tant les épices sont nombreuses pour assaisonner les plats. Chacun pourra toujours, s’il le souhaite en ajouter sur ses aliments.
Quoi de plus original cependant que de remplacer le sel par du cacao, du cidre, de la cannelle, de la menthe ou de la cardamome
Catherine Descargues propose des recettes adaptées aux cardiaques mais alléchantes pour tous : caviar d’aubergine, pruneaux aux radis noirs, rostbeef au gingembre, gigots aux herbes, canard aux abricots, au café, purée de bananes à l’oignon, etc. Des suggestions souvent inspirées des régimes méditerranéens réputés pour la prévention des maladies cardio-vasculaires. “ Céréales, pain, riz, légumes verts et secs, huile d’olive représentent les principales sources caloriques. Le peu de graisses animales et de produits laitiers de la diète méditerranéenne apparaît réellement cardioprotectrice, y compris chez les patients coronariens qui ne vivent pas dans ses régions ”, souligne Yves Grosgogeat, cardiologue et fin gourmet.
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