La peur de savoir
“La vérité, rien que la vérité, toute la vérité.” Cette requête entendue au détour d’une cour de justice ne fait pas l’unanimité chez le candidat au dépistage. Se savoir atteint d’hépatite C, maladie chronique lourde, n’est guère enthousiasmant. C’est le frein le plus important à la décision de faire réaliser un test. “ La peur des traitements et des effets secondaires ” constitue, selon l’association Hépatite Info Services, un autre handicap de taille. Pour lever les craintes et favoriser cette démarche difficile, l’association écoute et conseille 7 jours sur 7, gratuitement et dans le respect de l’anonymat. Une équipe de 80 écoutants de formation médicale, psychologique et sociale aide les personnes hésitantes à franchir la porte d’un laboratoire d’analyse.
Les populations à risque
Parmi celles-ci, se retrouvent les populations à risque. A savoir : toute personne ayant subi, avant 1992, une transfusion sanguine, de plasma, de concentré plaquettaire et de “culots” globulaires, les usagers de drogue par voie intraveineuse, les personnes ayant subi une endoscopie avant 1998. Un tiers seulement des 600 000 porteurs du virus connaissent leur état.
“La précocité du dépistage augmente l’efficacité des nouvelles thérapies”, précise l’association.
Une raison importante pour prendre une décision importante.
Contact : Hépatite Info Service au 0 800 845 800 de 9h à 23h.