Mais ici, nous parlons plutôt de compulsion que d’une dépendance à une substance. L’accès à une multitude d’informations, le potentiel de rencontres ainsi que l’absence de limites peuvent parfois être enivrants pour des personnes vulnérables.
Nous sommes tous plus ou moins accros à Internet
Alors où situer la barrière entre simple utilisateur et surfeur compulsif ? Ce ne sont pas les heures passées sur le net qui provoquent la dépendance mais l’utilisation qui en est faite. Lorsque le lien psychique est trop fort, incontrôlable et qu’il suscite une surexcitation excessive, il y a danger.
Les conséquences sont multiples : isolement, dégradation des compétences professionnelles, bouleversement de la vie familiale, perte des repères, de la notion de temps.
Aux Etats-Unis, pays des excès, on a même vu des personnes se “laisser mourir de faim” par négligence !
D’un point de vue médical, cette accoutumance entraîne de nombreux troubles : problèmes oculaires, mal de dos, insomnie, migraines. D’où une floraison de “ médecins du net ” prêts à vous soutenir dans votre lutte. Leur créneau : les consultations on-line. Ou comment arrêter de surfer sur le net… grâce au net ! Internet, c’est promis, demain j’arrête !