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Maurice Roucel, un parfumeur la tête dans les étoiles

Beauté - 27/02/2001 - Dans un ou deux mois environ, vous pourrez choisir sur les étagères de vos boutiques de parfums et de cosmétiques la nouvelle fragrance de chez Dunhill : « Desire for woman ». La firme géante américaine ne cache pas son intention de vouloir lancer ce nouveau produit à l'occasion de la fête des mères. A Paris comme en province, vous pourrez découvrir toute l'originalité de cette senteur issue d'un laboratoire américain, sous la direction d'un français, Maurice Roucel. De formation universitaire et scientifique, cet artiste parfumeur est un ancien chercheur du Centre National de Recherche Scientifique (CARS). Portrait d'un homme atypique.


Depuis un an environ, “Desire” existe dans un flacon rouge translucide pour les hommes. Le succès a été total. Depuis un an aussi, un créateur travaille d'arrache pied à New York, afin de parfaire la version féminine du parfum de chez Dunhill. C'est chose faite aujourd'hui.


“Je ne suis pas un nez”


Maurice Roucel est un parisien pur sucre qui parle d'ailleurs mal anglais. Son parcours est surprenant. Il a d'abord été chercheur en chimie. Déçu par le milieu trop cloisonné de l'Université française, il s'est tourné vers les parfums par hasard en mettant en place un laboratoire chez Chanel, rue Cambon à Paris. Petit à petit, Monsieur Roucel a fait son nid, de parfums en parfums en créant notamment “24 faubourg” d'Hermès et “Envy” de Gucci. Aujourd'hui, après une vingtaine d'années d'expériences, jalonnées par la composition d'une centaine de fragrances, il se définit avant tout comme un créateur, et surtout pas comme un « nez ». Avec une voix de velours et des convictions appuyées, il s'explique : “la création en parfumerie se passe dans la tête. Ça ne se passe pas dans le nez. Je ne suis pas un chien. Je ne suis pas un nez”.


Quoi de plus logique ?


Cet homme lucide ne s'arrête pas en si bon chemin dans la pirouette intellectuelle, car ce monsieur fume toute la journée, jusqu'à cinq paquets par jour. Il choque. Il le sait  : “Ethymologiquement, parfumerie vient du latin parfumare qui veut dire “par la fumée”. C'est la bonne excuse que je donne pour légitimer le fait que je fume.” Cet être surdoué n'a pas fini de vous surprendre. Et si vous doutiez du pouvoir de cet homme de l'ombre, demandez-vous qui est derrière le parfum que vous portez ? Ce pourrait bien être Maurice Roucel.



 

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