Nichée dans une petite gélule – 30 mm sur 11 mm - cette micro-caméra, équipée d’un capteur vidéo, d’une lampe, d’un émetteur et d’une batterie, retransmet en direct les images à un mini-magnétoscope. L’individu visité porte sur lui une ceinture de capteurs qui servent de relais. Mue par les contractions des organes digestifs, la capsule, une fois avalée, chemine à travers l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin avant d’échouer, vingt-quatre plus tard, dans les selles du patient.
Jusqu’à présent, les médecins disposent de l’endoscopie qui nécessite une anesthésie générale.
L’avantage de la capsule : elle est indolore à l’usage et permet d’explorer plus en profondeur les viscères
Véritable révolution dans le diagnostic médical, cette petite merveille est issue d’une application militaire : un minuscule missile qui peut photographier et transmettre des images en temps réel.
Le Professeur Eitan Scapa, conseiller médical de la firme, pense pouvoir ainsi découvrir l’origine de saignements intestinaux que l’on ne parvient pas à expliquer chez certains individus. Très prochainement, des essais cliniques vont être réalisés sur des patients anglais et américains, avant la mise sur le marché de cette caméra embarquée. Déjà, le corps médical entrevoit d’autres applications pour la M2A.
Nos beautés intérieures n’auront bientôt plus de secrets pour les carabins.
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