Reconstruire des bâtiments hospitaliers dont la structure est en déliquescence : c’est la principale mission des équipes de “ Première urgence ” en Irak. Depuis trois ans, 27 hôpitaux sur 130 ont été restaurés. Systèmes électriques défaillants – certains établissements hospitaliers de province ne disposent de l’électricité que deux ou trois heures par jour – ou dangereux, adduction d’eau et évacuation des eaux usées inexistantes, murs qui s’effondrent, faute de maintenance et de nettoyage, les hôpitaux irakiens sont dans un état déplorable.
Un système de santé en pleine déliquescence
La déliquescence de ce système de santé pourtant très convenable avant guerre (nombre de malades du moyen orient allaient alors se faire soigner en Irak) pèse sur la santé des patients et le moral des médecins. “ Les salaires ridicules et cet embargo qui se prolonge font que les gens, bien souvent, ont baissé les bras, raconte Philippe Schneider, chef de mission sur place pendant un an et demi. Parfois, lorsque nous avions terminé la réhabilitation d’un hôpital, au bout de quelques mois, il était de nouveau complètement délabré. Depuis neuf mois, nous avons donc mis en place une formation à la maintenance et au nettoyage. Et vraiment, ça marche très bien. ” D’autres ONG sont venues relayer le travail de Première urgence, qui reste sur place tant que l’embargo est maintenu. Mais pour Philippe Schneider, “ depuis quelques mois, le moral des Irakiens baisse énormément. Et le pays chute assez rapidement vers une tiers-mondisation. ”
Pour en savoir plus, visitez le site première urgence.
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