Courbes et formes n’ont plus la cote, surtout pas chez les top models devenues ces dernières années les représentantes de l’idéal féminin. Avec les 44 kg pour 1,70m de la brindille Kate Moss et les 50 kg de la plupart des mannequins de plus d’1,80 m ; le marché de la minceur déjà florissant, a encore de beaux jours devant lui. Et pourtant, aucune femme aux mensurations de poupée Barbie ne pourrait mener une vie normale et encore moins porter un enfant, au point que sous la pression des féministes et des lobbies médicaux, son fabricant a dû remodeler ses formes, à la hausse !
L’histoire a cependant connu meilleure chaire avec des Vénus préhistoriques obèses, des courtisanes à la cour de Louis XIV opulentes ou des baigneuses de Renoir dodues. Et si le XX ème siècle a préféré les femmes minces, les égéries des années soixante (Marilyn Monroe et autres Jane Mansfield) étaient loin des gabarits quasi “transparents” actuels.
Auprès des nutritionnistes, la norme est celle de l’IMC, l’indice de masse corporelle
Un poids médicalement correct correspond ainsi à un IMC situé entre 18,5 et 25. Inférieur, il est insuffisant et au-dessus, excessif voire dangereux pour la santé. Son calcul est simple, il s’agit de diviser son poids (en kg) par sa taille (en m) au carré, soit multipliée par elle-même.
Ainsi l’IMC=poids/(taille x taille)
Par exemple, pour une femme d’1,60 m pesant 55 kg il est de : 55/(1,6 x 1,6) = 21,48 soit un IMC “ normal ”.
Il n’existe donc pas de poids idéal fixe mais une fourchette variable selon les individus. L’uniformisation est une des maladies de notre société, à chacune de cultiver sa différence et ses particularités.
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