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Association “ Médecins bénévoles ” : la solidarité au quotidien

Santé - 21/11/2000 - Depuis une douzaine d’années, à Maurepas, dans les Yvelines, des médecins généralistes bénévoles donnent chaque semaine des consultations. Leur but : soigner tous ceux qui sont en situation de précarité et qui n’ont pas accès aux soins.


L’association a été constituée il y a dix-huit mois seulement. Mais son président, Jacques Segal, 55 ans, médecin généraliste, est engagé depuis 25 ans dans des actions de solidarité. Avec une dizaine d’amis médecins, il donne une ou deux consultations par semaine, dans les locaux d’un centre social. Ses patients lui sont envoyés par les travailleurs sociaux : quand ceux-ci repèrent quelqu’un qui va mal, ils prennent rendez-vous pour lui. La personne reçoit le cas échéant des médicaments fournis par l’association, qui prend également en charge les frais de dentisterie ou d’optique.


Autour du noyau des généralistes, plusieurs spécialistes


Autour du noyau des généralistes, plusieurs spécialistes (gynécologue, cardiologue, radiologue, etc.) ainsi que des psychologues ont accepté de recevoir des malades bénévolement. “ L’objectif, explique Jacques Segal, est d’éviter de ne faire que de la réparation, mais d’offrir un accompagnement social et psychologique. ” Les patients sont majoritairement des sans papiers, parfois en cours de régularisation. Ils souffrent principalement de troubles digestifs (mauvaise alimentation), de pathologies respiratoires (asthme, maladies dues au tabac et à la pollution), et de maladies dermatologiques (eczéma, gale).


Des malades qui souvent consultent tardivement


La plupart du temps, ils ont tardé à consulter et sont malades depuis longtemps. Comme 10% d’entre eux viennent de la ville voisine de Trappes, où la précarité est plus importante, l’association projette “ de tendre une tentacule là-bas”, en y mettant en place une autre consultation. Mais pas question de devenir une grosse association, conclut Jacques Segal : “ On voudrait aider les médecins à faire la même chose que nous, leur expliquer comment on s’est organisé. Reste à trouver des gens de bonne volonté. ”


Pour visiter le site de l'association



 

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