Santé
- 07/11/2000 - Bruno Clary avait signé pour trois mois. Une période courte pour une première mission au Monténégro, en avril 1999. Mais ce pharmacien de trente ans, volontaire pour Pharmaciens sans frontières, aura finalement passé seize mois sur place.
|
Première mission au Monténégro
“C’est long, confie-t-il, surtout à la fin. Mais au fond, pour bien comprendre le pays, sa situation difficile, il me fallait peut-être au moins un an.” A Podgorica, capitale de la République du Monténégro, Bruno, avec un autre pharmacien et un administrateur, était en charge d’un entrepôt, commun à toutes les ONG, destiné à gérer la distribution des médicaments. Des produits répartis entre 27 pharmacies et 19 domzdravlja, maisons de santé. Au Monténégro, c’est en médicaments spécifiques, en particulier pour les maladies chroniques (hypertension, diabète, cancer…) que les besoins sont les plus criants. En effet, les relations avec le fournisseur traditionnel, la Serbie, étant de plus en plus tendues, l’approvisionnement ne se fait plus.
Peu de contact avec la population
Sur place, Bruno Clary n’a eu que peu de contacts avec la population, étant essentiellement en relation avec les membres des ONG et les représentants du ministère de la santé local, en lien étroit avec ce programme. Mais il se dit satisfait de sa première mission, lui qui, après trois ans d’officine en France, voulait partir à tout prix. Pour cause d’insatisfaction professionnelle quant au rôle du pharmacien dans le système de santé. “En humanitaire, le but n’est pas d’augmenter le chiffre d’affaires, mais d’augmenter le nombre de médicaments et de mieux soigner.” Fort de cette première expérience, Bruno Clary repart dans quinze jours au Tadjikistan.
Haut
de page
|