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Portrait : Cendrine Labaume, volontaire à Médecins sans frontières

Santé - 23/10/2000 - Cendrine Labaume est en stand-by. Evacuée de Géorgie à la mi-août après la prise d’otage d’un membre du CICR, elle attend la décision de Médecins Sans Frontières. Le feu vert pour repartir. En attendant, la jeune femme ronge son frein à Paris. Elle vient de passer trois mois dans la vallée de Pankissi, à la frontière de la Tchétchénie. Une vallée isolée, où six mille Tchétchènes, fuyant la guerre et ses atrocités, ont trouvé refuge.


Elle revient de Tchéchénie…


Cendrine, 30 ans, brune, dynamique, est psychologue-clinicienne. Avec une équipe de volontaires, elle a pris en charge les traumatismes des adultes, mais surtout des enfants victimes de la guerre en Tchétchénie. Et elle est visiblement désolée de ne pouvoir pour l’instant poursuivre le travail déjà accompli sur place. Elle s’exprime avec clarté, cherchant le mot juste, agacée parfois de ne pas le trouver : “En psychologie, énonce-t-elle, chaque mot compte”. C’est en 1996 qu’elle est partie pour la première fois sur le terrain. C’était au Rwanda, juste après ses études de psychologie. Depuis longtemps, elle voulait travailler dans l’humanitaire, “un truc extraordinaire, que l’on peut faire quand on est jeune, pour une durée limitée”.


Ce qui l’y attirait ?


“Les voyages, l’aventure, les rencontres.” Idyllique, la réponse ? “Pas du tout ! C’est vrai, ce sont des rencontres incroyables, avec des gens qui racontent leur histoire parfois terrible ; la petite histoire de ces gens-là s’articule sur la grande histoire. En tout cas, c’est un apprentissage très, très rapide.” Cendrine se tait. L’espace d’un instant, son silence se fait songeur.

Puis elle reprend, évoquant ses expériences. Un an au Samu social en France, le Caucase en 1997, la Palestine avec MSF, où elle accompagne la mise en place d’un centre de réhabilitation de détenus. Ils ont passé cinq à dix ans dans les geôles israëliennes. Là, la jeune femme rencontre beaucoup de souffrances, et prend la mesure de son engagement  : “Le choix de l’humanitaire, ça ne peut pas relever du hasard : c’est beaucoup trop exigeant”.



 

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