Elles sont deux animatrices, deux Maliennes, à faire du porte-à-porte dans les quartiers pauvres de la capitale et dans les villages environnants. Elles vont à la rencontre des familles, des femmes surtout.
Agir sur la prévention, la santé et l'hygiène
Elles donnent des conseils de prévention, de santé et d’hygiène. C’est ainsi qu’elles expliquent comment mieux nettoyer la maison, la vaisselle, comment sevrer un bébé ou améliorer l’alimentation familiale, à travers des démonstrations de cuisine. Mais aussi comment prévenir la diarrhée ou la déshydratation chez l’enfant, et comment se prémunir contre les maladies sexuellement transmissibles et le sida. Les animatrices, formées par les médecins, sont également chargées de sensibiliser les familles à l’existence de centres de santé communautaires. Dans un pays où le système de santé est en pleine reconstruction, ces centres offrent consultations, soins de base, vaccinations et médicaments à des tarifs accessibles aux plus pauvres. Ils ont permis une amélioration sensible de la santé des habitants de ces quartiers. Mais la population locale a du mal à s’y investir.
Une gestion souvent difficile
La gestion de ces centres, qui s’autofinancent, est difficile. Et les médecins qui y exercent ne disposent que d’un revenu aléatoire. L’objectif, pour Terre des Hommes-France, qui soutient financièrement ce projet à hauteur de 45 000 F par an, est donc d’engager le gouvernement malien à s’y impliquer davantage.
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